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Bruxelles, février 2017 ...

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Où suis-je? Quelle heure est-il? 

J'émerge, j'ouvre lentement les yeux. J'ai l'impression d'avoir dormi pendant un bon moment. Je sors alors du lit afin de commencer ma journée. Après un rapide passage par la salle de bain, je passais par la cuisine. J'avais une faim de loup. Il n'y avait plus grand chose dans mes armoires mais j'ai pu  y trouver une boîte de céréales. Je m'en sers un bon bol, sans lait afin de profiter du croquant. Je presse également quelques oranges. Une fois repu, je me dépêche  alors de rassembler mes affaires afin de partir au boulot.

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Les clés, c'est bon. Oh et ma bouteille d'eau! Ok, je crois que j'ai tout.

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Je me dirige ensuite vers la porte, l'ouvre puis la ferme à double tour. Je marche vers la station de métro la plus proche. J'allume mon Ipod mais à mon grand désespoir, je remarquais que je ne l'avais pas chargé, du coup pas de musique pour cette fois. Cela m'a alors permis de constater que les rues étaient incroyablement calmes. D'ailleurs, il n'y avait absolument aucune voiture dans la rue, fait assez rare ; des travaux peut-être. Au fur et à mesure que j'avançais, je remarquais également que le quartier était également désert de tout habitant. Malgré l'heure, je pouvais toujours croiser un voisin se rendant également à son lieu de travail. J'accélère le pas et j'arrive finalement à Mérode ... ou du moins ce qu'il en restait.

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... Je laissai tomber mon sac-à-dos en regardant vers le Cinquantenaire. Le parc avait été soufflé, des arbres gisaient au sol, les bâtiments dont l'arche étaient effondrés et ne parlons pas de certaines habitations qui entouraient le parc, elles ne sont plus qu'un tas de gravas. Que s'était-il passé la veille? Je ne pus pas croire que cela soit arrivé sans m'être réveillé. Vu les dégâts, cela n'aurait pas du passer inaperçu. A ce moment, je ne su pas quoi faire, la scène était effroyable. Je sortis mon GSM de ma poche et tentai alors de contacter mes proches. Seulement, pas de réseau, impossible d'utiliser le téléphone. Que faire?

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Après avoir repris mes esprits, je réfléchis à ce que j'allais faire. Je décide alors de me rendre chez mes parents qui habitent dans la commune voisine. Je dus m'y rendre à pied car aucun taxi ou bus ne semblaient rouler. J'avais l'impression de me déplacer dans une ville fantôme, je tentai en vain de trouver d'autres gens mais rien, absolument personne. Quelques maisons abîmées plus loin et me voici arrivé chez mes parents. Je sonnai à leur porte. Pas de réponse. Je tentai une seconde fois. Toujours rien et toujours aucun réseau. Mon niveau d'inquiétude était assez haut. Je me résolu à forcer les portes de la maison où j'avais grandis. 

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Eh! Il y a quelqu'un?

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... Silence ... Bon, cette fois, c'est vraiment flippant. Je m'assieds dans le salon, désespéré, dans l'incompréhension de ce qui venait d'arriver en ville. Que fallait-il faire?.

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CHAPITRE 1 : APRES LE CHAOS

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